13/03/2021 10:01

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin n'est pas mis en examen et reste sous le statut de témoin assisté à l'issue d'une longue confrontation de près de neuf heures avec une femme qui l'accuse de viol de 2017

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin reste sous le statut de témoin assisté à l'issue d'une longue confrontation de près de neuf heures avec une femme qui l'accuse de viol de 2017. Il a passé une bonne partie de son vendredi au tribunal de Paris dans le cadre de ce dossier d'instruction ouvert pour viol, harcèlement sexuel et abus de confiance.

Dans un communiqué adressé par ses avocats à l'AFP, ils écrivent que ce maintien sous statut de témoin assisté "est la preuve qu’aucun indice grave ou concordant d’une quelconque infraction ne lui est reproché". Pour eux, "cela signifie que leur client n’est évidemment pas mis en examen dans une procédure qui rappelons-le, a déjà conduit à trois décisions de justice reconnaissant son innocence : deux classements sans suite et une ordonnance de non lieu".

20h40: Les investigations se poursuivent concernant le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, visé par une information judiciaire pour viol. Il est arrivé, vendredi en début d’après-midi, au tribunal judiciaire de Paris pour être confronté à Sophie Patterson-Spatz, la femme qui l’accuse de viol. C’est la première fois que M. Darmanin et Mme Patterson-Spatz sont confrontés dans cette affaire, débutée par une première plainte en 2017.

Le ministre est accusé par la plaignante de viol, harcèlement sexuel et d’abus de confiance.

L’enquête sur les faits datant de 2009 est entre les mains d’une juge d’instruction, à la suite d’une longue bataille procédurale. La juge d’instruction a placé ce poids lourd du gouvernement le 14 décembre sous le statut de témoin assisté pour ces faits, un statut qui peut évoluer au cours de la procédure vers une mise en examen si la magistrate réunit des « indices graves ou concordants ».

Chantage et faveurs sexuelles En mars 2009, la plaignante s’était adressée à l’élu, alors chargé de mission au service des affaires juridiques de l’Union pour un mouvement populaire (UMP, devenu Les Républicains en 2015), pour tenter de faire réviser une condamnation de 2004 pour chantage et appels malveillants à l’égard d’un ancien compagnon.

17h25: « Il faut quand même mesurer ce que c’est que d’être accusé à tort, de devoir expliquer à ses parents ce qu’il s’est passé, parce que, c’est vrai, j’ai eu une vie de jeune homme », avait expliqué M. Darmanin en juillet à La Voix du Nord. Une carrière « plombée » M. Darmanin, dont la nomination au poste de ministre de l’intérieur avait été critiquée par des féministes, à cause notamment de cette affaire, a porté plainte pour dénonciation calomnieuse.

17h17: Après de longs démêlés procéduraux, la cour d’appel de Paris a ordonné en juin 2020 la reprise des investigations sur cette accusation de viol, estimant que la magistrate instructrice « ne pouvait se fonder uniquement sur les résultats de l’enquête préliminaire » pour rendre un non-lieu avant toute nouvelle investigation. Depuis cet été, une nouvelle magistrate s’occupe du dossier.

15h28: En mars 2009, la plaignante s’était adressée à l’élu, alors chargé de mission au service des affaires juridiques de l’UMP (ancêtre de LR), pour tenter de faire réviser une condamnation de 2004 pour chantage et appels malveillants à l’égard d’un ex-compagnon.

Selon elle, M. Darmanin lui aurait fait miroiter son appui auprès de la Chancellerie via une lettre, en échange de faveurs sexuelles qu’elle aurait acceptées, se sentant contrainte de « passer à la casserole », selon son expression devant les enquêteurs.

Devant les policiers, en février 2018, M. Darmanin a confirmé avoir eu une relation sexuelle avec Mme Patterson-Spatz, mais selon lui librement consentie et à l’initiative de la plaignante: « Il n’y a eu aucune contrepartie ».

15h07: Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, est arrivé vendredi en début d’après-midi au tribunal judiciaire de Paris pour être confronté devant la juge d’instruction à Sophie Patterson-Spatz, la femme qui l’accuse de « viol », ont constaté des journalistes de l’AFP. C’est la première fois que M. Darmanin et cette femme sont confrontés dans cette affaire, débutée par une première plainte en 2017. Le ministre est arrivé en voiture avec ses avocats peu avant 14 heures (13H00 GMT). La plaignante, Sophie Patterson-Spatz, était arrivée un peu avant à pied, accompagnée de ses conseils.

Le ministre, placé à la mi-décembre sous le statut de témoin assisté dans ce dossier, est accusé par cette plaignante de viol, harcèlement sexuel et abus de confiance. L’enquête sur ces faits datant de 2009 est entre les mains d’une juge d’instruction, à la suite d’une longue bataille procédurale. La juge d’instruction a placé ce poids-lourd du gouvernement le 14 décembre sous le statut de témoin assisté pour ces faits, un statut qui peut évoluer au cours de la procédure vers une mise en examen si la magistrate réunit des « indices graves ou concordants ».

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Vos réactions

Portrait de endimion34
12/mars/2021 - 22h34

donc on récapitule

la fille est une pute, une vraie, c'est son métier

elle va voir un politicien, beaucoup plus jeune qu'elle, pour des faveurs dans une histoire de condamnation

moi mes questions sont les suivantes :

- pourquoi devrait il accorder des faveurs à cette femme plus qu'à une autre ?

- pourquoi est elle allé diner avec elle, et pourquoi elle l'a emmené dans des clubs échangistes ?

- elle ne peut même pas se plaindre de harcèlement par sms, car elle répond à tout ses messages...

quand tu t'adresses à un gosse de 28 ans, en l'emmenant dans des clubs sexuels, t'étonnes pas que le gamin succombe à tes charmes

prouver le viol sera tout simplement impossible, d'une part, par son métier, d'autre part par la nature même de leur rencontre (bonjour on ne se connait pas mais aides moi dans une affaire judiciaire), et pour finir la femme a accepté de diner et faire le tour des bordels avec lui

si un juge est assez fou pour vouloir poursuivre darmanin, ses avocats vont détruire ce dossier en deux secondes

Portrait de MICMAH458
12/mars/2021 - 21h01
hummerH2 a écrit :

Oui, mais elle peut encore le citer, et dire au juge qu'elle l'avait trouvé à son gout  un peu molle ! smiley

Et même ajouter : "et méchante", mais là, ça ne veut plus rien dire...

Portrait de hummerH2
12/mars/2021 - 20h20
Bien Fait a écrit :

C'est ballot, elle, il ne peut pas la dissoudre...

Oui, mais elle peut encore le citer, et dire au juge qu'elle l'avait trouvé à son gout  un peu molle ! smiley

Portrait de Partisant
12/mars/2021 - 15h37

Si c'est réel, bon courage. Car elle a un lourd passé judiciaire l'ex call girl.

Portrait de LOIC 33
12/mars/2021 - 15h28

La plaignante ne se dégonfle pas ! que va t il se passer si elle persiste ???