09/02/2021 21:00

Coronavirus - Le nombre de morts causées par le Covid-19 en France depuis le début de l’épidémie a franchi la barre des 80.000 ce soir

20h47: Le nombre de morts causées par le Covid-19 en France depuis le début de l’épidémie a franchi la barre des 80.000 ce soir, alors que le pays tente de se protéger face à la propagation des nouveaux variants du virus.

17h13: Le parlement vient de donner son aval à la prolongation de l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 1er juin prochain. Plus précisément,  278 élus ont voté pour et 193 contre, et 13 abstentions ont été enregistrées. Rappelons que ce régime d'exception permet au gouvernement de décréter des restrictions de libertés notamment sur le plan des déplacements. A noter qu'elles peuvent aller jusqu'au confinement de la population.

16h48: La chancelière Angela Merkel a plaidé pour la prolongation jusqu'au 1er mars au moins du confinement partiel en vigueur actuellement en Allemagne. Lors d’une réunion du groupe parlementaire de son mouvement conservateur, l’Union chrétienne-démocrate (CDU), elle a mis en garde contre un assouplissement trop précoce des restrictions qui ferait courir le risque « que le nombre d’infections augmente à nouveau très rapidement », selon ces sources. Une décision doit être prise mercredi lors d’une rencontre avec les chefs des régions.

Les fermetures des écoles, commerces, restaurants, lieux de culture et de loisir sont maintenues depuis la mi-décembre, voire depuis début novembre pour certains secteurs. Elles ont permis de faire nettement baisser la courbe des infections ces dernières semaines mais provoquent aussi la lassitude de la population et l’impatience du monde économique. « Nous n’avons rien à gagner d’une sortie prématurée maintenant du confinement » partiel, a fait valoir Mme Merkel lors de cette réunion avec les députés conservateurs. Les restrictions sont programmées à ce stade jusqu’au 14 février.

La chancelière n’a pas exclu une réouverture très progressive de certains secteurs à partir du 1er mars, à commencer par les établissements scolaires et les garderies, le commerce de détail et les coiffeurs, selon les mêmes sources. Alors que la première vague de Covid-19 au printemps 2020 avait relancé politiquement Angela Merkel, grâce à un impact moins fort en Allemagne que dans les pays voisins, la nouvelle vague hivernale frappe le pays de plein fouet et aiguise les critiques à l’encontre de sa gestion à quelques mois des élections législatives.

14h18: Après un séjour de quatre semaines à Wuhan en Chine, l’équipe internationale d’experts chinois et de l’OMS a annoncé mardi n’avoir pu percer les origines de la pandémie de COVID-19, jugeant « hautement improbable » la théorie d’une fuite d’un laboratoire, mais sans parvenir à identifier l’animal à l’origine de la maladie. Une transmission du coronavirus depuis un premier animal puis un deuxième avant une contamination à l’homme est l’hypothèse « la plus probable », a indiqué Peter Ben Embarek, chef de la délégation de l’OMS qui vient de mener une enquête à Wuhan, le berceau de l’épidémie, dans le centre de la Chine.

Cette piste demande toutefois « des recherches plus spécifiques et ciblées », a-t-il ajouté. La transmission depuis un animal est probable, mais celui-ci n’a « pas encore été identifié », a pour sa part déclaré Liang Wannian, le chef de la délégation de scientifiques chinois. Depuis les premiers cas de COVID-19 rapportés à Wuhan, la pandémie a fait plus de 2,3 millions de morts dans le monde. En tout état de cause, l’hypothèse de la fuite du coronavirus d’un laboratoire est « hautement improbable », selon le chef de la délégation de l’OMS à Wuhan. Et « il n’y a pas assez de preuves [...] pour déterminer si le Sars-Cov-2 s’est propagé à Wuhan avant décembre 2019 », a indiqué Liang Wannian. Cette mission sur les origines de la transmission du virus à l’homme, jugée extrêmement importante pour tenter de mieux lutter contre une possible prochaine épidémie, a eu du mal à se mettre en place, la Chine semblant très réticente à laisser venir ces spécialistes mondiaux de diverses disciplines comme l’épidémiologie, mais aussi la zoologie.

L’OMS avait auparavant prévenu qu’il faudrait s’armer de patience avant de trouver une éventuelle réponse. « Nous sommes dans un processus et nous avons besoin de temps et d’efforts pour comprendre » ce qui s’est passé, a expliqué à l’AFP le docteur Hung Nguyen-Viet, co-directeur du programme sur la santé humaine et animale à l’Institut international de recherche sur l’élevage à Nairobi. La mission chinoise s’achève alors que d’autres experts de l’OMS ont examiné lundi le vaccin anti-COVID-19 d’AstraZeneca, dont l’efficacité est désormais en question pour les plus âgés et contre le variant sud-africain du virus. Le vaccin AstraZeneca/Oxford, que le Royaume-Uni a été le premier à administrer massivement à sa population dès décembre, a déjà été approuvé par plusieurs autres pays et par l’Union européenne.

Mais certains gouvernements ont préféré le recommander uniquement pour les moins de 65 ans voire 55 ans, faute de données suffisantes sur son efficacité pour les plus âgés. Dimanche, l’Afrique du Sud a suspendu le démarrage de son programme de vaccination, qui devait avoir lieu dans les prochains jours avec un million de vaccins AstraZeneca, après une étude révélant une efficacité « limitée » contre le variant local du virus. Selon les premiers résultats de cette étude, ce vaccin est efficace à seulement 22 % contre les formes modérées du variant sud-africain. Aucun résultat n’est encore disponible sur son efficacité contre les formes graves. Il est « beaucoup trop tôt pour rejeter ce vaccin », qui est « une partie importante de la réponse mondiale à la pandémie actuelle », a toutefois assuré Richard Hatchett, qui dirige le CEPI, la branche recherche du mécanisme Covax, mis en place par l’OMS pour tenter de garantir une distribution équitable des moyens de lutte contre la COVID-19. « Nous pensons que notre vaccin protégera quand même contre les formes graves de la maladie », a affirmé pour sa part un porte-parole d’AstraZeneca.

En Iran, c’est avec le vaccin russe Spoutnik V que le pays le plus touché par la pandémie au Proche et au Moyen-Orient a débuté mardi sa campagne de vaccination. La pandémie de coronavirus a fait plus de 2,31 millions de morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l’AFP lundi. Plus de 106 millions de cas ont été diagnostiqués. Aux États-Unis, le variant du virus identifié initialement au Royaume-Uni se propage rapidement avec un doublement du nombre de cas tous les dix jours, menaçant de provoquer un nouveau pic épidémique, selon une étude. Un élu républicain du Congrès américain, Ron Wright, 67 ans, est décédé du Covid-19, devenant le premier membre siégeant au Capitole à succomber au virus. Le pays déplore 464.831 décès du virus à ce jour. Aux Pays-Bas, le gouvernement a annoncé lundi prolonger jusqu’au 2 mars le couvre-feu, une mesure à l’origine des pires émeutes qu’a connu le pays au cours des quarante dernières années.

À l’inverse, l’Ontario, province la plus peuplée du Canada et confinée depuis le 26 décembre, a annoncé une réouverture partielle des commerces non essentiels à partir de mercredi. « Nous voyons aujourd’hui des percées de soleil », a dit lundi Doug Ford, premier ministre de cet État. « Les mesures (de restriction) fonctionnent. Rester à domicile sauve des vies ». En Russie, une hausse brutale de la mortalité a été enregistrée en 2020, alimentée par la pandémie, selon les données publiées lundi qui font état de plus de 162 000 décès liés au nouveau coronavirus sur la seule période avril-décembre. En France, le président Emmanuel Macron a souligné la nécessité d’« accélérer » le lancement de la campagne de vaccination dans les pays émergents. La présidente de la Commission européenne a de son côté appelé les pays de l’UE à « donner une partie » de leurs vaccins à l’Ukraine, après que Kiev, qui a refusé le vaccin russe, a appelé les Européens à l’aide pour en obtenir.

12h45: Première en France: le maire RN de Perpignan a rouvert mardi quatre musées de la ville, malgré la préfecture qui a saisi la justice et le gouvernement qui maintient fermés tous les musées du pays en raison de de l'épidémie de Covid-19.

«Il y a un virus, on l'a pour longtemps, il faut vivre avec. Des variants il y en aura, des virus il y en aura. Il y a des traitements, il y a la vaccination, il y a toutes les précautions qu'on prend, habituons nous. Et cela commence par expérimenter des choses», a indiqué Louis Aliot.

Il s'exprimait devant la presse lors de l'ouverture du musée Hyacinthe Rigaud.

«Je pense que le musée est un très bel endroit pour le faire car c'est un endroit où on peut contrôler le choses le mieux possible. On est en vacances. Il y a une jeunesse qui aujourd'hui est empêchée d'aller faire du sport, d'aller aux stations de ski. Ouvrons leur un peu les musées et les lieux de culture», a-t-il ajouté.

Le préfet des Pyrénées-Orientales a saisi lundi soir le tribunal administratif de Montpellier d'une demande de suspension des arrêtés de réouverture du maire de Perpignan.

«Je n'ai pas de nouvelles du tribunal administratif», a poursuivi M. Aliot. «J'attends que le greffe du tribunal me signifie le référé. Cela devrait arriver aujourd'hui (mardi) pour une audience fixée normalement demain (mercredi). J'ouvre le musée», a-t-il lancé.

11h41: Une équipe internationale d’experts chinois et de l’OMS, qui ont enquêté à Wuhan en Chine sur le Covid-19, a annoncé n’avoir pas trouvé d’indication de la présence du virus dans cette ville avant son apparition en décembre 2019, ni identifié l’animal à l’origine de la maladie.

« Il n’y a pas assez de preuves [...] pour déterminer si le Sars-Cov-2 s’est propagé à Wuhan avant décembre 2019 », a indiqué Liang Wannian, le chef de la délégation de scientifiques chinois, lors d’une conférence de presse.

La métropole du centre de la Chine, un temps à l’épicentre de l’épidémie, a été l’endroit du monde où les premiers cas de Covid-19 ont été rapportés. La pandémie a fait depuis plus de 2,3 millions de morts dans le monde.

En outre, la transmisison depuis un animal est probable mais celui-ci n’a « pas encore été identifié », a -t-il dit.

Cette mission sur les origines de la transmission du virus à l’homme, jugée extrêmement importante pour tenter de mieux lutter contre une possible prochaine épidémie, a eu du mal à se mettre en place, la Chine semblant très réticente à laisser venir ces spécialistes mondiaux de diverses disciplines comme l’épidémiologie mais aussi la zoologie.

L’OMS avait auparavant prévenu qu’il faudrait s’armer de patience avant de trouver une éventuelle réponse.

10h32: L'Iran a débuté mardi la campagne de vaccination contre le covid-19, selon des images diffusées en direct par la Télévision d’Etat de ce pays le plus touché par la pandémie au Proche et au Moyen-Orient.

« Nous commençons la vaccination nationale contre le Covid-19 », a indiqué le président iranien Hassan Rohani, qui participait en visioconférence à la cérémonie organisée dans un hôpital de Téhéran.

Avant le début du programme de vaccination, M. Rohani a rendu hommage à « la mémoire des martyrs des défenseurs de la santé », faisant allusion à des dizaines de personnel soignant ayant succombé dans la lutte contre la maladie virale en Iran.

Les premiers lots du vaccin russe Spoutnik V sont arrivés jeudi à Téhéran et deux autres sont attendus d’ici les 18 et 28 février, selon les responsables iraniens.

Le Covid-19 a tué plus de 58.500 personnes sur plus de 1,4 million de personnes contaminées en Iran, selon le ministère de la Santé. Le pays compte plus de 80 millions d’habitants.

« Les êtres chers qui vont être vaccinés aujourd’hui sont des médecins et des infirmières », a indiqué le ministre de la Santé, Saïd Namaki, ajoutant que « les personnes âgées de plus de 65 ans, et les personnes atteintes de maladies chroniques » seront prioritaires pour les premières doses.

Outre le vaccin Spoutnik V, l’Iran va recevoir de la part du groupe anglo-suédois AstraZeneca « en février 4,2 millions de doses de vaccin via Covax », un dispositif destiné à fournir des vaccins aux pays les plus défavorisés, selon le ministre de la Santé.

09h43: L'équipe d'experts de l'OMS chargée de découvrir les origines de la pandémie de Covid-19 dévoile aujourd'hui de premiers éléments de réponse après un séjour de 4 semaines à Wuhan, en Chine, où la maladie avait fait son apparition en décembre 2019.

L'équipe internationale dépêchée par l'Organisation mondiale de la santé «qui termine son séjour de 4 semaines à Wuhan» tiendra à 07H30 GMT une conférence de presse, a annoncé l'organisation basée en Suisse.

Les experts seront accompagnés de leurs «collègues chinois», a-t-elle précisé, sans fournir d'autre détail à ce stade.

C'est à Wuhan qu'ont été rapportés les premiers cas de Covid-19 en décembre 2019. La pandémie a fait depuis plus de 2,3 millions de morts dans le monde.

Cette mission sur les origines de la transmission du virus à l'homme, jugée extrêmement importante pour tenter de mieux lutter contre une possible prochaine épidémie, a eu du mal à se mettre en place, la Chine semblant très réticente à laisser venir ces spécialistes mondiaux de diverses disciplines comme l'épidémiologie mais aussi la zoologie.

L'OMS a déjà prévenu qu'il faudrait s'armer de patience avant de trouver une éventuelle réponse, un message réitéré par un membre de l'équipe, le docteur Hung Nguyen-Viet, dans un entretien à l'AFP.

09h02: «Il est possible que l’on ne soit jamais reconfinés», affirme le ministre de la Santé Olivier Véran."Il est possible que l'on ne soit jamais reconfinés. (...) Je souhaite que l'on puisse, le plus tôt possible, rendre des libertés aux Français", indique Olivier Véran. "On est complet jusqu'à la fin de février, des créneaux vont être ouverts en mars", indique le ministre de la Santé concernant les rendez-vous de vaccination." Concernant sa vaccination devant les caméras : "J'avais toujours dit que lorsque je répondrai aux critères pour être vacciné je le ferais", déclare Olivier Véran, ministre de la Santé


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— franceinfo (@franceinfo) February 9, 2021

08h14: L'exceptionnel va encore durer: le Parlement s'apprête à donner mardi son feu vert à une prolongation de l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 1er juin, mais nombre de parlementaires traînent des pieds, jusque dans la majorité. Créé en mars 2020 face à l'épidémie de Covid-19, l'état d'urgence sanitaire est la base notamment du couvre-feu national à 18H00. Ce régime "boîte à outils" permet aussi les mesures de restriction ou d'interdiction des déplacements, des rassemblements ou des ouvertures des établissements, sur tout ou partie du territoire, ainsi que possiblement des confinements partiels ou complets de la population. L'exécutif n'hésitera "pas à prendre (ses) responsabilités" en cas de "dégradation forte et rapide" des indicateurs sanitaires, affirme le Premier ministre Jean Castex. Notamment face aux variants, "les prorogations successives sont une nécessité, pas un échec, pas un gadget", a insisté le secrétaire d'Etat Adrien Taquet devant les députés

. L'urgence sanitaire a été en vigueur du 23 mars au 10 juillet 2020, puis réinstaurée le 17 octobre dernier. Le Parlement l'a prorogée jusqu'au 16 février, d'où la nécessité de ce nouveau vote. Tous les groupes politiques de l'Assemblée hors majorité ont annoncé un vote contre ce nouvel allongement de trois mois et demi. Du terrain, les parlementaires relayent la lassitude de la population et le ras-le-bol des restaurateurs, stations de ski ou encore des étudiants, voire les menaces de désobéissance. Au-delà, droite comme gauche dénoncent une "banalisation" de ce régime particulier. "

Le gouvernement doit prendre des mesures, bien sûr, mais il ne doit pas nous entraîner dans des tunnels où le Parlement ne peut se réunir et évaluer l'action publique", fait valoir le député LR Philippe Gosselin. Le Sénat dominé par la droite avait donné son accord, en première lecture, pour une prorogation jusqu'au 3 mai... et prévu un vote du Parlement au bout d'un mois en cas de reconfinement, en vain. A l'unisson des associations de défense des libertés publiques, le communiste Stéphane Peu est "inquiet de l'accoutumance du gouvernement au régime dérogatoire à l'État de droit", dans lequel "la France se sera trouvée le plus clair de son temps depuis 2015" avec alors l'état d'urgence post-attentats.

En pointe, les députés insoumis, qui ont défendu jusqu'en lecture définitive une motion de rejet préalable, s'élèvent contre "une forme de dictature, la concentration des pleins pouvoirs entre les mains d'un homme", Emmanuel Macron, et, selon les mots de François Ruffin, "d'un Conseil de défense anonyme" qui prend les décisions stratégiques. "Ça fait un an qu'on bride la démocratie. Ce n'est plus possible qu'un seul, Emmanuel Macron, décide pour tout le monde", estime aussi le patron du PS Olivier Faure. Le ministre de la Santé Olivier Véran assure comprendre la "lassitude", sa collègue ministre déléguée Brigitte Bourguignon la "partage pleinement".

Mais M. Véran juge l'échéance du 1er juin "cohérente au regard de la dynamique de l'épidémie", le temps que "la campagne de vaccination produise pleinement ses effets". Le ministre martèle aussi que seules les "mesures nécessaires et proportionnées à la catastrophe sanitaire" sont prises. Et le rapporteur Jean-Pierre Pont (LREM) de juger que ceux votant contre la prolongation "s'opposent à la lutte contre ce virus et à la protection de la population contre ce virus" - un "chantage à la responsabilité" épinglé à gauche comme à droite. "Si nous discutons, on nous accuse d'être des démagogues ou des traîtres sanitaires à la Nation", dénonce Jean-Christophe Lagarde (UDI). A

u sein même de la majorité, quelques nuances se font entendre. Le groupe MoDem réclame "la transparence dans les réponses et les chiffres". "Nous ne pouvons pas donner tous les trois ou quatre mois de chèque en blanc au gouvernement sans débattre du fond de cette stratégie sanitaire", tonne Olivier Becht, patron du groupe allié Agir, qui ne voit pas la France "traverser toute l'année 2021 uniquement avec des mesures de confinement, de déconfinement, de reconfinement ou de couvre-feu".

08h11Les chiffres des hospitalisations et entrées en réanimation de malades du Covid-19 sur 24 heures restent à la hausse selon les données de Santé publique France. Les hôpitaux accueillent désormais 27.995 malades du Covid-19, contre 27.652 la veille, avec 1.893 admissions ces dernières 24 heures. Sur ces malades, 3.353 sont dans un service de réanimation (qui reçoivent les cas les plus graves). C'est le chiffre le plus élevé depuis le creux de 2.573 patients enregistré le 7 janvier dernier. Lors des précédentes vagues, le nombre de patients en réa avait atteint 7.000 au printemps et 4.900 à l'automne. Les services de réanimation ont admis 356 malades ces dernières 24 heures. Sur les sept derniers jours, on compte 11.196 nouvelles hospitalisations, dont 1.805 en réanimation. Ces chiffres lissent les effets de pics et de creux quotidiens. Ils sont relativement stables depuis quinze jours, même si les autorités sanitaires craignent un afflux de malades à cause des nouveaux variants du virus. La maladie a tué 460 personnes en 24 heures, selon les chiffres de Santé publique France, ce qui porte le bilan de la pandémie en France à 79.423 décès, dont 56.040 à l'hôpital. Le nombre de cas testés positifs s'est élevé à 4.317, contre 19.175 dimanche, et le taux de positivité (personnes positives par rapport à l'ensemble des personnes testées) est resté stable à 6,4%, contre 6,5% la veille. Quelque 1,871 million de personnes ont reçu au moins une dose de vaccin, selon les chiffres datant de dimanche (les chiffres sont publiés avec un décalage d'une journée).

07h45: Un variant du coronavirus identifié initialement au Royaume-Uni se propage rapidement à travers les Etats-Unis avec un doublement du nombre de cas tous les 10 jours, menaçant de provoquer un nouveau pic épidémique selon une étude. L'étude mise en ligne n'a pas encore fait l'objet d'une évaluation par les pairs, mais elle offre l'examen le plus exhaustif jusqu'ici de la propagation du variant B.1.1.7 dans le pays le plus touché par la pandémie. Une équipe de scientifiques menée par des chercheurs de l'institut de recherche Scripps a analysé un demi-million d'échantillons de tests collectés à travers le pays depuis l'été dernier. Plutôt que d'effectuer un séquençage pour chacun d'entre eux, ils ont réussi à identifier une anomalie particulière qui était un signe "fiable (d'identification) par procuration" pour le variant. Ils ont également analysé la séquence génétique complète, un processus plus long, pour 212 échantillons. Les chercheurs ont découvert que le variant s'était introduit aux Etats-Unis par plusieurs points d'entrée en novembre 2020, et malgré une fréquence de détection actuellement assez basse, il devrait devenir la forme dominante du virus d'ici mars. L'équipe a ajouté que le taux de transmission était au moins 35 à 45% plus haut que les variants plus communs, et que la prévalence doublait tous les 10 jours. Le Royaume-Uni a observé une vague dévastatrice de Covid-19 après que le B.1.1.7 est devenu la souche dominante dans le pays. Le variant a également été détecté dans un certain nombre de pays européens, dont le Portugal et l'Irlande. "B.1.1.7 est bien plus contagieux - donc il peut rapidement submerger un pays", a tweeté Ashish Jha, doyen de l'école de santé publique de l'université Brown, en réponse à l'étude. Si l'Irlande avait réussi à relativement juguler l'épidémie de coronavirus à la fin 2020, le variant B.1.1.7 a provoqué en janvier une vague exponentielle dont elle se remet en ce moment. Les Etats-Unis sont le pays le plus touché par la pandémie tant en nombre de morts que de cas, avec plus de 460.000 décès pour plus de 27 millions de cas recensés, selon le comptage de l'université Johns Hopkins. Mais le dernier pic observé dans le pays remonte au 8 janvier, et le nombre de cas décroît depuis. Le variant britannique pourrait cependant provoquer une nouvelle montée en flèche, et sa propagation est particulièrement rapide en Floride selon l'étude. "La propagation continue des variants demeure source de grande inquiétude et représente une menace qui pourrait inverser les tendances positives récentes", a déclaré la directrice des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) Rochelle Walensky lors d'un briefing lundi. Les vaccins actuellement autorisés aux Etats-Unis demeurent efficaces contre le variant, tandis que l'utilisation de masques réduit drastiquement la transmissibilité. "Les deux choses que nous pouvons faire sont 1) s'assurer que nous respectons les mesures de santé publique (...), 2) faire en sorte que le plus de personnes possibles soient vaccinées, aussi rapidement que l'on puisse", a ajouté lors du briefing le principal conseiller médical sur la pandémie du président Joe Biden, Anthony Fauci

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Vos réactions

Portrait de KEYZER
9/février/2021 - 16h26
lysniais a écrit :

Résumons: l'OMS qui vient d'embaucher Agnès Buzzyn dont le mari Levy, ancien président de l'Inserm a un rapport commercial avec le labo de Wuan dont l'OMS vient de disculper pour la fuite du virus.

Hum hum, vous avez suivi? ...

Comme c'est bizarre...smileysmiley

En outre, la Chine est devenue ( après le retrait des USA) le 1er contributaire financier de l'OMS...smiley

Portrait de stbx00
9/février/2021 - 14h24
Yanik65 a écrit :

Je vois pas en quoi, ouvrir un musée peut poser problème quand on voit la foule de gens dans les centres commerciaux ?

Si on met le dispositif pour se laver les mains + masques + jauge d'entrée, on doit pouvoir rouvrir sans problème. Idem dans les cinémas et les théâtres.

On a bien entendu moins de risque de chopper le virus dans un musée que dans le métro mais plus on brasse les populations, plus le virus circule. En ce moment on laisse les gens travailler et acheter de quoi vivre. Tout le reste est considéré comme superflu et donc à éviter.

Cette stratégie ne peut pas durer éternellement mais je suppose que le gouvernement fait le paris qu'en vaccinant les plus à risque en priorité, la pression baissera en réanimation... 

Portrait de Yanik65
9/février/2021 - 13h24

Je vois pas en quoi, ouvrir un musée peut poser problème quand on voit la foule de gens dans les centres commerciaux ?

Si on met le dispositif pour se laver les mains + masques + jauge d'entrée, on doit pouvoir rouvrir sans problème. Idem dans les cinémas et les théâtres.

Portrait de jarod.26
9/février/2021 - 09h18

que des inconscients dans ce gouvernement