01/02/2021 19:36

Coronavirus: Les remontées mécaniques des stations de ski resteront fermées au mois de février, confirme Matignon ce lundi soir.

19h35: Les remontées mécaniques des stations de ski resteront fermées au mois de février, confirme Matignon ce lundi soir. Le gouvernement a annoncé lundi aux professionnels de la montagne que les remontées mécaniques resteraient fermées durant les vacances de février en raison de l'épidémie de coronavirus, privant les domaines skiables français de saison de sports d'hiver, aucune date pour leur éventuelle réouverture n'ayant été annoncée. A une semaine du début des vacances scolaires pour la zone A, le Premier ministre, Jean Castex, a réuni à Matignon les parties concernées, auxquelles il a promis des aides. 

14h53: Une classe sera désormais fermée si un cas de variant est détecté. "Sur signalement de l’ARS, en cas d’identification d’un des variants chez un personnel ou un élève, la classe concernée sera fermée", peut-on lire sur le site de l'Education nationale.

"Face à une suspicion de variant, et dans l’attente de la confirmation par le séquençage, la mesure de fermeture de la classe (voire du niveau ou de l’établissement) doit être appréciée au cas par cas, notamment en fonction du nombre de cas de Covid19 confirmés, du nombre de classes et niveaux concernés, et du lien épidémiologique éventuel du/des cas avec un cas confirmé de variant et/ou d’une zone de circulation active de variants", précise le texte. 

La décision de fermeture d’une classe, d’un niveau ou de l’établissement, doit être concertée entre l’ARS, le Rectorat, le chef d’établissement et la Préfecture.

14h43: Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a appelé lundi à "respecter les règles" pour éviter un reconfinement en justifiant l'amplification des contrôles et des sanctions contre une "petite minorité". "On a fait le choix de tout faire pour éviter un reconfinement. La contrepartie de ça, c'est évidemment que les règles actuelles, et notamment le couvre-feu à 18H00, soient pleinement respectées", d'où "une augmentation des contrôles", a-t-il expliqué sur franceinfo. "La décision qui a été prise par le président de la République (...), c'est de faire le choix de la confiance et de la responsabilité des Français", a-t-il rappelé. "On ne prend pas nos décisions en fonction d'une petite minorité qui ne veut pas respecter les règles. La boussole de nos décisions, c'est toujours de protéger la santé des Français et évidemment aussi de tenir compte de l'impact psychologique des décisions qu'on prend et de l'impact économique", a ajouté M. Attal.

Concernant la "très petite minorité des restaurateurs qui déciderait d'ouvrir alors même qu'ils sont fermés administrativement, il y aura des sanctions financières", a-t-il confirmé après l'annonce un peu plus tôt du ministre de l'Economie Bruno Le Maire sur RTL. "Un restaurateur qui ouvrirait alors qu'il n'a pas le droit d'ouvrir, il n'aura pas accès au fonds de solidarité pendant un mois et s'il réitère, il sera exclu du fonds de solidarité jusqu'à la fin de la crise", a précisé M. Attal. En matière de télétravail, le porte-parole a également évoqué la "possibilité de d'accroître les contrôles". "Je crois aussi beaucoup à la responsabilité collective des employeurs, des salariés", a-t-il ajouté, car "pour éviter d'avoir à en revenir à des mesures extrêmement difficile de reconfinement, il peut y avoir une belle mobilisation collective, indépendamment de la sanction".

Il a aussi mentionné les sanctions contre la compagnie aérienne Ethiopian Airlines qui ne vérifiait pas les tests PCR des passagers. "Il y a d'autres compagnies aériennes qui ont été convoquées, qui ont reçu des avertissements et on va vérifier dans les jours qui viennent qu'elles respectent bien les règles et si ce n'est pas le cas il y aura d'autres sanctions qui seront prises contre les compagnies aériennes", a-t-il averti.

13h11: Selon BFMTV, un nouveau Conseil de défense sanitaire se tiendra mercredi matin à l'Elysée pour faire un point sur la crise sanitaire.

12h10: La fermeture des centres commerciaux coûte 500 millions d'euros de plus par mois aux finances publiques, un moindre mal par rapport à un confinement dont la facture est de 15 milliards par mois, a indiqué lundi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire sur RTL.

Il a rappelé que «le couvre-feu nous coûte à peu près --fonds de solidarité et autres mesures-- 6 milliards d’euros par mois» et que «le confinement total, avec fermeture des commerces et des écoles, c'est 15 milliards d'euros par mois», soit «9 milliards d’euros de plus».

Donc, en renonçant à instaurer un nouveau confinement, «on limite les dégâts sur les finances publiques», a-t-il estimé.

«La mesure que nous avons prise avec les commerces, c'est 500 millions d'euros de plus. (...) Ce n’est pas du tout les mêmes ordres de grandeur, vous en faites des choses avec 9 milliards. Vous pouvez en rénover des hôpitaux, des crèches, des écoles, des universités», a-t-il ajouté.

Vendredi, le gouvernement a annoncé que «les centres commerciaux non alimentaires d'une surface de plus de 20.000 mètres carrés» seraient contraints à fermer à partir de dimanche pour éviter une recrudescence de l'épidémie de Covid-19.

De ce fait, a précisé le ministre, 27.000 commerces de plus seront éligibles au fonds de solidarité, qui consiste en une aide de 10.000 euros par mois ou une indemnisation de 20% du chiffre d'affaires de 2019, dans la limite de 200.000 euros par mois.

11h23: L’ancien Premier ministre Edouard Philippe a été testé positif au Covid-19 ce matin. L'actuel maire du Havre s’est isolé et se "porte bien", selon son entourage à l'AFP, et "travaillera depuis son domicile".

11h11: Le géant allemand de la pharmacie Bayer va produire dès 2022 le vaccin contre le Covid-19 développé par son compatriote CureVac, a annoncé le directeur de la branche pharmaceutique du groupe. "Nous disposons des compétences nécessaires pour produire le vaccin mRNA de CureVac", a indiqué Stefan Oelrich lors d'une conférence en ligne, ajoutant que l'objectif était une production de 160 millions de doses en 2022.

09h51: Le laboratoire allemand BioNTech a annoncé lundi une accélération des livraisons à l'Union européenne du vaccin contre le Covid-19 développé avec l'américain Pfizer, promettant jusqu'à 75 millions de doses supplémentaires au deuxième trimestre.

Les deux partenaires comptent "augmenter les livraisons à partir de la semaine du 15 février" et fournir "la quantité de doses sur laquelle nous nous sommes engagés au premier trimestre" ainsi que "jusqu'à 75 millions de doses supplémentaires à l'Union européenne au deuxième trimestre" dans le cadre des contrats existants, a expliqué Sierk Poetting, directeur financier, dans une déclaration transmise à l'AFP.

09h50: La pandémie a fait plus de 2,2 millions de morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles. Plus de 102,5 millions de cas d'infection ont été diagnostiqués. Les Etats-Unis sont le pays comptant le plus de morts (439.536), suivis du Brésil (223.945), du Mexique (158.074), de l'Inde (154.274) et du Royaume-Uni (105.571). Le nombre de victimes à l'échelle mondiale est globalement sous-évalué. Il se fonde sur les bilans quotidiens des autorités nationales de santé.

09h34: Les restaurants clandestins qui enfreignent les règles en servant des clients à table verront leur accès au fonds de solidarité «suspendu pendant un mois», et définitivement en cas de récidive, a annoncé lundi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire sur RTL.

Cette annonce intervient alors qu'un restaurateur du Doubs a lancé à un appel à ouvrir ce lundi, auquel ne se sont pas associées les organisations patronales, et que le Premier ministre Jean Castex ne prévoit pas de réouverture de ces établissements avant la mi-février au plus tôt.

«C'est extrêmement dur pour les restaurateurs, moralement et économiquement», a reconnu le ministre, mais «ça ne justifie en rien de ne pas respecter les règles, qui sont des règles sanitaires».

En conséquence, «tous ceux qui restent ouverts seront suspendus pendant un mois de l'accès au fonds de solidarité et si jamais il y a récidive, ils n'y auront plus accès du tout», a indiqué Bruno Le Maire.

Cette sanction concerne tous les commerces qui enfreindraient les règles, a précisé Bercy à l'AFP.

Le ministre a également indiqué que les contrôles seront renforcés dans les commerces pour s'assurer que la jauge de 10 mètres carrés par client est bien respectée. En cas de non-respect, ce sera «une amende d'abord, une fermeture ensuite», a-t-il dit.

Il s'agit de «quelques cas isolés en France», mais «je ne veux pas que ça se répande, que ça devienne soit une habitude, soit une façon de braver l'interdit», a dit Bruno Le Maire, ajoutant que «ce n'est pas un interdit, mais une règle collective pour garantir la santé de tous».

Samedi, le gouvernement a annoncé que «les centres commerciaux non alimentaires d'une surface de plus de 20.000 mètres carrés» seraient contraints à fermer à partir de dimanche pour éviter une recrudescence de l'épidémie de Covid-19.

Pour les entreprises faisant l'objet d'une fermeture administrative, l'aide du fonds de solidarité s'élève à 10.000 euros par mois ou une indemnisation de 20% du chiffre d'affaires 2019 dans la limite de 200.000 euros par mois.

Du fait des nouvelles annonces, 27.000 commerces de plus seront éligibles au fonds de solidarité, a précisé Bruno Le Maire.

08h23: Un premier cas de variant anglais du Covid-19 a été détecté en Martinique mais la personne infectée, actuellement à l'isolement, se "porte bien", a annoncé l'Agence régionale de Santé (ARS) de Martinique. "A ce jour, aucun autre cas de contamination secondaire n'a été identifié", a souligné l'ARS Martinique dans un communiqué. Cinq contacts à risque ont été identifiés et testés mais les résultats se sont avérés négatifs. Les autorités sanitaires suspectaient la présence d'un cas de variant anglais depuis le 18 janvier. "Sans attendre les résultats des expertises, cette personne domiciliée en Martinique a été invitée à respecter un strict isolement", a précisé l'ARS.

Un cas de Covid-19 sur dix actuellement détectés en France pourrait être dû au variant anglais du coronavirus, soit trois fois plus que durant la première semaine de janvier, selon des estimations données mercredi par le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. A compter du 2 février, il faudra un motif impérieux pour se rendre en Martinique et en Guadeloupe, afin de protéger les Antilles françaises des variants du Covid-19, avait annoncé jeudi le ministre des Outre-Mer, Sébastien Lecornu. Cette mesure, qui doit permettre d'éviter l'afflux de voyageurs venus de l'Hexagone pendant les vacances de février, sera accompagnée par un test PCR obligatoire pour repartir vers l'Hexagone. En décembre dernier, la Martinique avait reçu plus de 100.000 vacanciers.

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Vos réactions

Portrait de Marie-Février
1/février/2021 - 13h55

On vous l'a dit depuis longtemps que c'est pas dangereuxsmiley