29/01/2021 11:05

Tireur de Valence: Les deux meurtres commis hier dans la Drôme puis en Ardèche sont liés à un précédent homicide par arme à feu commis mardi dans le Haut-Rhin

Les deux meurtres commis jeudi dans la Drôme puis en Ardèche, pour lequel un homme est en garde à vue à Valence, sont liés à un précédent homicide par arme à feu commis mardi dans le Haut-Rhin, selon une source proche de l'enquête. «Le lien avec les faits de l'Est est désormais confirmé» mais «le suspect ne parle pas pour l'instant», a déclaré cette source vendredi à l'AFP sans préciser comment le lien avait été formellement établi.

«Il est mutique, il ne parle pas du tout sur les faits, ne répond pas aux questions», a confirmé à l'AFP le procureur de la République à Valence, Alex Perrin, précisant que la garde à vue de Gabriel F., 45 ans, avait été prolongée de 24 heures vendredi matin. «Les faits du Haut-Rhin sont traités par les parquets de Mulhouse et Colmar, on essaie de voir s'il y a un lien à faire. Ce n'est pas improbable, des vérifications sont en cours», a ajouté le magistrat.

Jeudi matin, le suspect domicilié à Nancy a tué par balle une conseillère dans une agence de Pôle Emploi à Valence, où il avait été inscrit jusqu'en 2013. Il a ensuite abattu la DRH d'une entreprise en Ardèche dont il s'était fait licencier dans le passé, avant d'être interpellé par la police. Très vite, les enquêteurs ont fait le rapprochement avec une autre affaire: le meurtre d'une DRH survenu mardi dans le Haut-Rhin, suivi de l'agression d'un homme travaillant lui aussi dans les ressources humaines dans le même département.

Selon la presse alsacienne, ces deux personnes sont liées à un plan social ayant touché, dans les années 2000, une entreprise d'Eure-et-Loir dont le suspect de Valence était salarié à l'époque. L'agresseur qui a pris la fuite mardi à Wattwiller (Haut-Rhin) était au volant d'une voiture rouge, de la même couleur que celle utilisée par l'homme arrêté dans la Drôme. Des expertises ont par ailleurs été réalisées sur les armes retrouvées dans son véhicule et sur le site de l'entreprise ardéchoise, et les douilles retrouvées en Alsace.

Ailleurs sur le web

Vos réactions

Portrait de SAW puppet
29/janvier/2021 - 18h09

Si seulement ce drame pouvait calmer les DRH et autres recruteurs , dirigés evidemment par une direction avide de bénéfices , soucieux uniquement du bien-etre des actionnaires.

A force d'user de maniéres abjectes pour se '' debarrasser '' des salariés jugés redondants et inutiles , les dîts DRH n'hesitant pas à faire blacklister des pages entiéres de salariés chez d'autres societés via leurs reseaux de DRH ''amis'' ... Ça y va  les transferts de données illegitimes , deliberement,  de façon à nuire et à discrediter definitivement les personnes dans leurs recherches d'emplois....  À quand un hashtag #metooDRH# nameandshame .