Le premier ministre australien a affirmé qu'il entend s'engager «diplomatiquement» au sujet des poursuites engagées par les États-Unis à l'encontre de Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, qui se bat pour éviter d'y être extradé. Alors que de plus en plus de voix s'élèvent dans son pays pour qu'il intervienne dans le cas de Julian Assange, un Australien de 50 ans, Anthony Albanese a confirmé les propos qu'il avait tenus l'an dernier, alors qu'il était dans l'opposition.
Il avait alors déclaré à son sujet que «trop c'est trop» et affirmé ne «pas voir à quoi cela sert de poursuivre Julian Assange». Lundi, il a dit avoir «l'intention de diriger un gouvernement qui s'engage diplomatiquement et de manière opportune avec nos interlocuteurs». Stella Assange, l'épouse de l'Australien de 50 ans, a affirmé lundi sur la radio ABC qu'elle avait compris que le gouvernement d’Anthony Albanese évoquait le cas de son mari avec l'administration du président Joe Biden.
«C'est une nouvelle extrêmement réjouissante», a-t-elle estimé, ajoutant ne pas avoir vu Julian Assange depuis qu'un tribunal britannique a ouvert la semaine dernière la voie de son extradition du Royaume-Uni vers les États-Unis.
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